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L'entraînement à jeun

Depuis maintenant bien longtemps, les sportifs désireux de retrouver rapidement leur poids de forme, ont pris pour habitude de pratiquer leur entraînement à jeun ! Voyons ensembles les bienfaits de cette pratique mais également les écarts qu’elle peut entraîner !

 

En effet, cette stratégie peut s’avérer payante pour les sportifs en quête de leur poids idéal car la proportion de lipides utilisées pour subvenir à la dépense énergétique qu’entraîne cet effort en multipliée par 5 ! Cependant, il faut mettre un bémol à cette pratique car les lipides utilisés préférentiellement sont les acides gras essentiels que l’organisme ne peut pas synthétiser ! Par conséquent, il faudra penser dans la ration de récupération qui sera très certainement le petit déjeuner, à compenser cette perte en acide gras essentiels !

 

Parallèlement à cette utilisation des acides gras essentiels, on constate également une utilisation accrue des protéines qui sont les éléments structurels de notre organisme ! Une utilisation des protéines signifie par conséquent une perte d’intégrité du tissu musculaire ! Certes, cette altération est également présente lors d’une activité physique trop intense… La encore, la ration de récupération devra être enrichi en apport protéique !

 

Bien évidemment, il est fortement conseillé de s’hydrater dès le réveil de façon à compenser les pertes hydriques de la nuit mais également cela va permettre une certaine activité de votre fonction intestinale ! Il faut savoir qu’à l’effort, la masse sanguine est orientée vers les muscles qui travaillent et par conséquent déroutée de votre fonction digestive ! Dans des conditions extrêmes de chaleur, il n’est pas rare d’observer un phénomène d’ischémie (afflux sanguin quasi nul) au niveau des intestins ! Une reperfusion se fait lors du retour au calme mais le temps de l’effort prolongé entraîne la formation de territoires nécrotiques qui altère ainsi la fonction digestive !

 

Le glycogène est stocké au niveau hépatique ! Ce stock n’est pas extensible et par conséquent, un effort réalisé à jeun peut amener l’organisme dans un état d’hypoglycémie qui fragilisera votre fonction cérébrale allant même à vous obliger de stopper votre effort !

 

Les fonctions vitales telles que la fonction cérébrale nécessite un apport permanent de sucre aux cellules nerveuses ! Par conséquent, cette quantité utilisée n’est plus disponible pour vos muscles ! C’est pourquoi, afin d’éviter tout risque d’hypoglycémie il est fortement conseillé d’utiliser une boisson isotonique pour hydrater votre corps, assurer un apport énergétique et maintenir une activité digestive !

 

Dans un objectif de perte de masse graisseuse, vous devrez respecter une allure d’endurance inférieure à 80% de votre fréquence cardiaque maximale.

 

Un minimum de 20mn et un maximum de 1h est conseillé, sachant qu'à partir de 40mn d'effort aérobie l’utilisation des lipides est multipliée par 5, soit 12 à 15 grammes de gras par heure de sport contre une consommation habituelle de 4g après votre petit déjeuner.

 

Au delà d'1h d’effort et en l’absence de tout ravitaillement glucidique, le corps produit des corps cétoniques. Ces corps cétoniques sont des déchets issus de la dégradation  des acides aminés et qui acidifient le milieu intérieur. Prolonger cet état de cétose, est dangereux pour la santé (diabète et problèmes rénaux, fatigue accrue, récupération médiocre), la récupération musculaire s’en trouve affectée.
La course à jeun n’est pas une activité physique dénuée de risques.

 

Ces risques se manifestent également au niveau de votre système immunitaire ! En effet, les acides gras essentiels appelés omégas 3 interviennent dans certaines réactions immunitaires !

Sachez également que ces mêmes omégas 3 ont des vertus anti-inflammatoires qui peuvent masquer les petites douleurs qu’un entraînement trop intense peut déclencher !

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